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22
'08
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CIAT
CIAT lance le projet VAICTEUR AIR²
Comment intégrer les nouvelles exigences légales environnementales de réduction énergétique et de qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments ? Comment envisager des solutions efficaces au confort et à la santé de l’homme au sein des ambiances intérieures dans lesquelles il passe 85% de son temps ? Comment tenir compte de ces nouveaux défis techniques et sanitaires ?
En 75 ans, le groupe CIAT est devenu un acteur majeur sur le marché mondial du confort, de la qualité de l’air et de la performance énergétique. Maintenir son avance sur ces trois fondamentaux exige une politique ambitieuse de Recherche et Innovation. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet VAICTEUR AIR2.
Au cours de la prochaine décennie, le secteur du bâtiment doit faire face à deux défis majeurs : le défi énergétique et le défi de la qualité de l’air.
Premièrement, le défi énergétique dont le Plan Climat Européen et le projet de loi « Grenelle 1 » fixent les grandes lignes : règle des 3 x 20 à l’horizon 2020 (réduction de 20% des émissions de gaz à effets de serre, réduction de 20% de la consommation énergétique, part des énergies renouvelables portée à 20%), et division par 4 des émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2050. Or, le secteur du bâtiment (« résidentiel-tertiaire ») est le premier consommateur d’énergie finale en France (71 MTep,*, soit 42 % du total de la consommation) - (source DGEMP Mars 07). Il est aussi responsable de 25% des émissions de gaz à effets de serre, en seconde position derrière le secteur du transport. On comprend, dés lors, que c’est sur ce secteur que vont se porter les objectifs et les enjeux les plus forts. C’est ainsi que pour les constructions neuves, il s’agit dés 2012 (voire 2010 pour les bâtiments publics et le tertiaire) de concevoir des bâtiments consommant moins de 50KWh/M2 par an d’énergie primaire, soit moins de 50% par rapport au niveau des constructions neuves actuelles. En ce qui concerne les bâtiments existants, il s’agit de réduire leur consommation d’au moins 38% d’ici 2020.
Deuxièmement, le défi de la qualité de l’air intérieur. L’être humain passe de 85 % de sa vie dans des ambiances intérieures, la qualité de l’air de ces ambiances est un enjeu majeur pour sa santé, d’autant plus que les dispositions visant à rendre le bâtiment énergétiquement efficace (voir ci-dessus) vont imposer une réduction drastique des fuites d’air dues aux défauts d’étanchéité. Pour illustrer le propos, « l’Observatoire de la qualité de l’air » a réalisé une enquête auprès de 567 logements et a rendu ses conclusions parmi lesquelles on relève que dans plus de 80 % des logements, l’air intérieur présente des concentrations en formaldéhyde de 5 à 50 fois supérieures à celles de l’air extérieur.
Ajoutons une caractéristique basique de l’air et bien connue du milieu médical : c’est un vecteur de transport des maladies.
Dés lors, la connaissance et la maitrise de la qualité de l’air que nous respirons dans le bâtiment va devenir une nécessité. CIAT et ses partenaires y ont vu un champ potentiel d’innovations extrêmement prometteuses en relevant le défi posé par ce paradoxe : concilier l’efficacité énergétique et la qualité de l’air. Avec l’air en rôle principal, l’air qui sera, (et c’est le pari de CIAT et de ses partenaires), le vecteur principal de l’énergie, de la santé et du confort dans le bâtiment de demain.
La démarche de VAICTEUR AIR² est originale et inédite dans la conduite de projets de recherche collaborative associant des industriels et des centres de recherche universitaires ou EPIC.
-Par une démarche amont intégrant une véritable prospective dans la définition des besoins futurs de l’homme dans le bâtiment et de l’univers de contraintes auxquelles ce dernier devra faire face.
-Par une exigence très forte en termes de connaissances critiques nécessaires pour concevoir et développer les produits répondant aux défis du bâtiment de demain.
Mais, VAICTEUR AIR² est avant tout un projet d’innovation industrielle dont la principale originalité consiste à renverser le regard sur le bâtiment-lieu de vie. Tout d’abord, partir de l’homme, dans son ambiance intérieure et s’interroger sur les fondamentaux de son confort et de sa santé. Ensuite, ce projet verra des Innovations majeures tant sur les produits en zone de vie apportant à la fois le confort thermique et le traitement « sanitaire » de l’air mais aussi sur les producteurs d’énergie (froide ou chaude). Le tout sera piloté au juste nécessaire pour apporter les niveaux de confort et de qualité d’air requis avec un apport énergétique minimal.
VAICTEUR AIR2 consiste donc en une approche cohérente de l’intégration de tous les systèmes et composants de «Chauffage - Ventilation - Climatisation» sur le bâtiment, en y intégrant la composante santé. L’atout majeur de CIAT et de ses partenaires est la maîtrise complète du système thermique actif du bâtiment, de ses transferts, depuis la production d’énergie jusqu’à sa diffusion sur le lieu de l’utilisation. Ce couplage avec la thématique «santé» permet à CIAT et ses partenaires industriels de se différencier fortement de la concurrence en «débanalisant» les produits et systèmes vendus grâce à une «customisation proche de l’usage» avec une forte valeur ajoutée, à l’opposé de la «production de masse» indifférenciée.
Les Partenaires de CIAT :
VAICTEUR AIR² est le premier projet d’innovation majeur soutenu par l’OSEO. Il est réalisé dans le cadre du pôle de compétitivité TENNERDIS avec CIAT, Faure Ingénierie, le CEA, l’INES (Institut National de l’Energie Solaire), le LEPTIAB (Université de la Rochelle), le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) auxquels il faut ajouter les autres partenaires disposant d’une expertise forte dans les domaines critiques de VAICTEUR AIR² : les capteurs (CAIRPOL, CEA LETI), la filtration (Ahlstrom, Camfil) les transferts acoustiques, (INSA), la photo catalyse (Ahlstrom, Irce Lyon, EMA, ENSCR), les énergies renouvelables (TECSOL, CLIPSOL, CEA-INES), la qualité de l’air (CSTB, INERIS, LEPTIAB, Faure Ingénierie), les systèmes énergétiques (IFFI, CRISTOPIA).
Au cours de la prochaine décennie, le secteur du bâtiment doit faire face à deux défis majeurs : le défi énergétique et le défi de la qualité de l’air.
Premièrement, le défi énergétique dont le Plan Climat Européen et le projet de loi « Grenelle 1 » fixent les grandes lignes : règle des 3 x 20 à l’horizon 2020 (réduction de 20% des émissions de gaz à effets de serre, réduction de 20% de la consommation énergétique, part des énergies renouvelables portée à 20%), et division par 4 des émissions de gaz à effets de serre à l’horizon 2050. Or, le secteur du bâtiment (« résidentiel-tertiaire ») est le premier consommateur d’énergie finale en France (71 MTep,*, soit 42 % du total de la consommation) - (source DGEMP Mars 07). Il est aussi responsable de 25% des émissions de gaz à effets de serre, en seconde position derrière le secteur du transport. On comprend, dés lors, que c’est sur ce secteur que vont se porter les objectifs et les enjeux les plus forts. C’est ainsi que pour les constructions neuves, il s’agit dés 2012 (voire 2010 pour les bâtiments publics et le tertiaire) de concevoir des bâtiments consommant moins de 50KWh/M2 par an d’énergie primaire, soit moins de 50% par rapport au niveau des constructions neuves actuelles. En ce qui concerne les bâtiments existants, il s’agit de réduire leur consommation d’au moins 38% d’ici 2020.
Deuxièmement, le défi de la qualité de l’air intérieur. L’être humain passe de 85 % de sa vie dans des ambiances intérieures, la qualité de l’air de ces ambiances est un enjeu majeur pour sa santé, d’autant plus que les dispositions visant à rendre le bâtiment énergétiquement efficace (voir ci-dessus) vont imposer une réduction drastique des fuites d’air dues aux défauts d’étanchéité. Pour illustrer le propos, « l’Observatoire de la qualité de l’air » a réalisé une enquête auprès de 567 logements et a rendu ses conclusions parmi lesquelles on relève que dans plus de 80 % des logements, l’air intérieur présente des concentrations en formaldéhyde de 5 à 50 fois supérieures à celles de l’air extérieur.
Ajoutons une caractéristique basique de l’air et bien connue du milieu médical : c’est un vecteur de transport des maladies.
Dés lors, la connaissance et la maitrise de la qualité de l’air que nous respirons dans le bâtiment va devenir une nécessité. CIAT et ses partenaires y ont vu un champ potentiel d’innovations extrêmement prometteuses en relevant le défi posé par ce paradoxe : concilier l’efficacité énergétique et la qualité de l’air. Avec l’air en rôle principal, l’air qui sera, (et c’est le pari de CIAT et de ses partenaires), le vecteur principal de l’énergie, de la santé et du confort dans le bâtiment de demain.
La démarche de VAICTEUR AIR² est originale et inédite dans la conduite de projets de recherche collaborative associant des industriels et des centres de recherche universitaires ou EPIC.
-Par une démarche amont intégrant une véritable prospective dans la définition des besoins futurs de l’homme dans le bâtiment et de l’univers de contraintes auxquelles ce dernier devra faire face.
-Par une exigence très forte en termes de connaissances critiques nécessaires pour concevoir et développer les produits répondant aux défis du bâtiment de demain.
Mais, VAICTEUR AIR² est avant tout un projet d’innovation industrielle dont la principale originalité consiste à renverser le regard sur le bâtiment-lieu de vie. Tout d’abord, partir de l’homme, dans son ambiance intérieure et s’interroger sur les fondamentaux de son confort et de sa santé. Ensuite, ce projet verra des Innovations majeures tant sur les produits en zone de vie apportant à la fois le confort thermique et le traitement « sanitaire » de l’air mais aussi sur les producteurs d’énergie (froide ou chaude). Le tout sera piloté au juste nécessaire pour apporter les niveaux de confort et de qualité d’air requis avec un apport énergétique minimal.
VAICTEUR AIR2 consiste donc en une approche cohérente de l’intégration de tous les systèmes et composants de «Chauffage - Ventilation - Climatisation» sur le bâtiment, en y intégrant la composante santé. L’atout majeur de CIAT et de ses partenaires est la maîtrise complète du système thermique actif du bâtiment, de ses transferts, depuis la production d’énergie jusqu’à sa diffusion sur le lieu de l’utilisation. Ce couplage avec la thématique «santé» permet à CIAT et ses partenaires industriels de se différencier fortement de la concurrence en «débanalisant» les produits et systèmes vendus grâce à une «customisation proche de l’usage» avec une forte valeur ajoutée, à l’opposé de la «production de masse» indifférenciée.
Les Partenaires de CIAT :
VAICTEUR AIR² est le premier projet d’innovation majeur soutenu par l’OSEO. Il est réalisé dans le cadre du pôle de compétitivité TENNERDIS avec CIAT, Faure Ingénierie, le CEA, l’INES (Institut National de l’Energie Solaire), le LEPTIAB (Université de la Rochelle), le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) auxquels il faut ajouter les autres partenaires disposant d’une expertise forte dans les domaines critiques de VAICTEUR AIR² : les capteurs (CAIRPOL, CEA LETI), la filtration (Ahlstrom, Camfil) les transferts acoustiques, (INSA), la photo catalyse (Ahlstrom, Irce Lyon, EMA, ENSCR), les énergies renouvelables (TECSOL, CLIPSOL, CEA-INES), la qualité de l’air (CSTB, INERIS, LEPTIAB, Faure Ingénierie), les systèmes énergétiques (IFFI, CRISTOPIA).