CIAT réalise le traitement de l’air du Louvre-Lens

Ce sont plus de 60 centrales de traitement d’air CIAT qui assurent la pureté de l’air et la constance de l’hygrométrie et de la température dans les espaces nobles du musée, c’est-à-dire les salles d’exposition, les réserves et les ateliers de restauration des œuvres. Inauguré il y a quelques semaines, le Louvre-Lens est situé dans le nord de la France.

Co - auteurs du Musée du Louvre-Lens : © SANAA / Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa - IMREY CULBERT / Celia Imrey et Tim Culbert - MOSBACH PAYSAGISTE / Catherine Mosbach. Muséographe : Studio Adrien Gardère. Photographie © Iwan Baan

Le Louvre-Lens, antenne du Louvre est un établissement autonome, lié au musée du Louvre parisien par une convention scientifique et culturelle. Le musée est construit sur le site de l'ancienne fosse n°9 des mines de charbon de Lens. Le nouveau bâtiment accueille des expositions semi-permanentes représentatives de l'ensemble des collections du musée du Louvre, renouvelées régulièrement. Il accueille également des expositions temporaires.

Ce musée se déploie sur un parc paysager de vingt hectares. Les bâtiments ont une surface totale de 28 000 m2, dont 7 000 m2 de surface d’exposition et de réserves visitables (Grande galerie appelée « la Galerie du temps » de 3 000 m2, Galerie d’exposition temporaire de 1 800 m2 et Pavillon de verre de 1 000 m2, exposant notamment des pièces majeures venant du musée parisien, entre 600 et 800 œuvres), et 1 000 m2 abritant les réserves d’œuvres d’art. Les cinq bâtiments principaux (un cube, le hall d'accueil et quatre parallélépipèdes dont les toits plats et les murs en verre, légèrement courbes, suivent les lignes naturelles du terrain), reliés entre eux par une ligne continue sont longs et relativement bas (six à sept mètres de hauteur), reflétant la lumière par leur structure en verre feuilleté dépoli et en panneaux d’aluminium.


Co - auteurs du Musée du Louvre-Lens : ©SANAA / Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa - IMREY CULBERT / Celia Imrey et Tim Culbert - MOSBACH PAYSAGISTE / Catherine Mosbach. Photographie © Hisao Suzuki

Une fréquentation de 700 000 visiteurs en 2013 et de 500 000 visiteurs les années suivantes est attendue.
Pour assurer la bonne conservation des œuvres, un musée doit maintenir les conditions d’ambiance, notamment la température et l'hygrométrie, à des niveaux très précis. Dans ce cas, le cahier des charges stipulait une variation maximale autorisée de 1°C en température, et de 5% en hygrométrie. De plus, une stratification maximale de température de 0,5°C par mètre est autorisée, afin de préserver les œuvres de grands formats. Les grands volumes des salles d’exposition du Louvre-Lens rendent ces spécifications particulièrement délicates à respecter. Le plus grand espace a par exemple une surface au sol de 3000m² pour une hauteur de 6m, soit un volume de presque 20 000 m³. Il comprend 6 centrales de traitement d’air de 25 000 m³/h de débit. Pour les expositions temporaires, ce sont également des centrales de 25000 m³/h, alors que pour la galerie de verre, 2 centrales de 20 000m³/h sont utilisées. Chaque local technique où des œuvres peuvent être exposées dispose également d’une centrale propre, respectant les mêmes consignes de température et d’hygrométrie.


«La difficulté du poste CTA pour ce projet était de rentrer dans une enveloppe financière serrée tout en étant capable de nous assister dans l’adaptation des CTA aux contraintes d’encombrement des locaux techniques. Nous avons fait tout un travail d’optimisation des centrales de traitement d’air, avec l’aide de CIAT. Le support technique de leurs équipes a été particulièrement apprécié. Nous avons, par exemple, supprimé la reprise d’air et les caissons de mélange des centrales de 25000 m³/h des halls d’exposition, tout en optimisant le contrôle des airs neuf et rejet par boites à débit variable, ce qui a réduit de façon très sensible la longueur de celles-ci. CIAT a aussi monté en usine les rampes d’humidification haute pression, et amené une assistance technique sur le démontage et remontage sur site de plusieurs centrales», nous dit Pascal QUINTIN, Chef de Projet chez EIFFAGE THERMIE.

Ce sont plus de soixante centrales de type Climaciat AIRTECH qui ont été livrées, dont 16 à simple flux avec caisson de mélange 2 voies, 22 à double flux avec caisson de mélange 3 voies, 7 à double flux à récupérateur à plaques (il permet de récupérer une partie de l’énergie calorifique de l’air sortant pour réchauffer l’air entrant), 2 à double flux avec récupération par batteries à eau.


L’installation a été terminée en août 2012, puis testée pendant plusieurs mois avec les experts du Louvre, pour vérifier la bonne stabilité des courbes d’évolution de l’hygrométrie et de la température.

En complément des CTA, CIAT a également livré 40 unités de confort type ventilo-convecteurs Major Line, 37 Cassettes Melody, 78 Cassettes à effet Coanda Coadis 2 et 17 aérothermes Héliotherme 4000 pour les bureaux et les espaces ne contenant pas d’œuvres d’art.

  Demander plus d’information…