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Universal Robots: Osé mise sur la cobotique pour soutenir sa croissance sur le marché de la tôlerie industrielle

Soucieuse à la fois de stabiliser son activité sur le marché français mais aussi et surtout d’améliorer les conditions de travail de ses salariés, la PME ligérienne a déjà installé 9 cobots sur son site de Balbigny.

Universal Robots: Osé mise sur la cobotique pour soutenir sa croissance sur le marché de la tôlerie industrielle
 

La société Osé (Optimisation système équipement – Groupe O), une PME spécialisée dans la conception et fabrication de tôlerie industrielle, a successivement intégré plusieurs cobots Universal Robots afin d’automatiser diverses cellules de travail pour des tâches aussi variées que l’ébavurage, le pliage (chargement/déchargement d’une presse), le soudage ou encore le ponçage/polissage de pièces.

Aujourd’hui dotée de 9 UR10e, Osé a pu améliorer les conditions de travail de ses employés et ainsi gagner en attractivité. L’entreprise a par la même occasion connu un gain de productivité permettant de réintégrer des productions qui avaient été délocalisées - notamment en Chine - et de stabiliser son activité sur le marché français.

Des conditions de travail améliorées et une attractivité retrouvée
Fondée et dirigée par Alexandre Publié, Osé dispose de deux sites de production situés à Panissières et Balbigny (Loire) et compte 32 employés.

Si sa problématique de départ était de soutenir sa croissance très élevée depuis sa création (40 % annuelle), pour son directeur général, l’automatisation collaborative devait aussi permettre à Osé d’améliorer son attractivité, et ce en faisant bénéficier ses actuels et futurs employés de meilleures conditions de travail. Et pour cause, la cobotique offre comme principal avantage d’éviter les gestes pénibles et répétitifs pour les opérateurs.

L’installation de cobots au sein de son usine constitue un important levier de recrutement, permettant notamment d’embaucher des profils qui ne sont pas nécessairement issus de l’industrie : une aubaine en cette période où le secteur souffre d'une pénurie croissante de main-d'œuvre et où l'image de ses métiers est souvent écorchée. A titre d’exemple, un des monteurs-soudeurs d’Osé a été coiffeur pendant plus de 30 ans avant d’effectuer sa reconversion professionnelle.

« Avec les cobots, nos opérateurs sollicitent leur propre curiosité et sont libres d’imaginer les applications de demain. Cela les implique davantage et, pour l’entreprise, attire de nouveaux employés », explique Alexandre Publié, fondateur et directeur général d’Osé (Groupe O).

Un travail en temps masqué pour d’importants gains de productivité
En intégrant les cobots dans ses processus de travail, Osé a obtenu plusieurs avantages significatifs. L’automatisation du chargement/déchargement de la presse plieuse a permis à l’entreprise de passer à une organisation en « 3x8 », avec un travail en temps masqué et en horaires décalés. Auparavant, la programmation se faisait via une commande numérique : une opération assez longue qui mobilisait le plieur-régleur une grande partie de sa journée. Aujourd’hui, la programmation se fait directement sur la tablette du cobot qui, équipé d’une pince OnRobot (partenaire d’Universal Robots, membre de l’écosystème UR+) et d’un préhenseur à vide VGC10, manipule les pièces métalliques pour alimenter la presse plieuse. Pendant l’opération, l’opérateur peut s’atteler à d’autres tâches, sur une autre presse par exemple.


Universal Robots: Osé mise sur la cobotique pour soutenir sa croissance sur le marché de la tôlerie industrielle

Pour le polissage et le ponçage, l’automatisation a drastiquement réduit le risque de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) qui, à hauteur de 79 %, représentent la première cause des maladies professionnelles reconnues dans le secteur de l’industrie métallurgique. En effet, la finition se faisait à la main, nécessitant donc un travail relativement long et fastidieux. Pour l’opérateur, cette activité engendrait des vibrations et une pénibilité tant au niveau gestuel que statique. De plus, la qualité des pièces poncées ou polies s’est nettement améliorée grâce à la précision et la répétabilité offerte par les cobots. En outre, Osé a réalisé des économies significatives sur les consommables grâce à la réduction du nombre d’abrasifs utilisés.

Maintenir et développer son activité en France, cobots à l’appui
En matière de productivité et de compétitivité, le retour sur investissement (ROI) d’un cobot est en moyenne estimé à moins d’un an chez Osé. Ainsi, toujours selon Alexandre Publié, les cobots permettront de stabiliser et de réintégrer sa production sur le marché français, au moins pour les dix prochaines années. Fort de ces succès, Osé entend continuer de miser sur la cobotique et attend l’arrivée prochaine de l’UR20 en vue d’automatiser de nouveaux process, la portée et la charge utile de celui-ci permettant de travailler sur des pièces plus lourdes et de plus grande envergure.

Dernièrement, Osé a par ailleurs lancé un projet novateur, toujours sur base de la technologie Universal Robots : une application mobile de découpe équipée d'une solution plasma montée sur un UR10e. L'objectif initial était de simplifier les opérations de découpe associées à l'activité de transformation de conteneurs d'une autre entité au sein du Groupe O, dont Osé fait partie. Cette solution innovante, divisant par dix le temps de découpe comparé à une opération de découpe manuelle classique, devrait être disponible et arriver sur le marché d’ici la fin 2023.

« Nous avons fait le choix d’Universal Robots à la fois pour la simplicité de programmation de ses cobots mais aussi pour les innombrables possibilités qu’ils offrent en vue de futurs développements de nos activités », conclut Alexandre Publié.
 

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