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Schneider Electric signe un protocole d’entente avec l’entreprise nigériane EM-ONE Energy Solutions

L’Afrique souffre encore d’un grave déficit en termes d’accès à l’électricité.

Schneider Electric signe un protocole d’entente avec l’entreprise nigériane EM-ONE Energy Solutions
  • Schneider Electric veut contribuer à créer une filière industrielle africaine de mini-grids, des réseaux décentralisés de production et distribution d’électricité à base d’énergie renouvelable
  • Le protocole d’entente avec EM-ONE Energy Solution est la première concrétisation d’une initiative lancée par Schneider Electric il y 18 mois

Aujourd’hui, Schneider Electric, le leader de la transformation numérique de la gestion de l'énergie et des automatismes, pose le premier jalon d’une filière industrielle africaine de mini-grids (réseaux décentralisés de production et de distribution d’électricité à base d’énergie renouvelable), en signant un protocole d’entente avec l’entreprise nigériane d’ingénierie en énergie durable EM-ONE Energy Solutions.

L’Afrique encore trop peu électrifiée

Sur cet immense continent, beaucoup de grandes villes n’ont pas de réseau électrique. Le Nigéria, plus de 200 millions d’habitants, est un pays fédérant 36 états. Seul l’un d’entre eux est doté d’un réseau électrique. Selon l’IRENA (Agence internationale des énergies renouvelables), la consommation d’électricité en Afrique de l’Ouest pourrait quadrupler d’ici à 2030 et atteindre 219 TWh par an, à comparer aux 478 TWh consommés en France en 2018.

Pour répondre à ces futurs besoins, une partie de la solution viendra des mini-grids, des réseaux décentralisés alimentés par du photovoltaïque. On estime à 200 000 le nombre de mini-grids nécessaires pour alimenter tout le continent et atteindre l’objectif de développement durable numéro 7 des Nations Unies (une énergie propre et d’un coût abordable pour tous).

Créer une véritable filière africaine des mini-grids

Schneider Electric fabrique des mini-grids dans son usine au Kenya et a décidé de passer à la vitesse supérieure. « Il ne s’agit pas d’importer des mini-grids produits en Europe, en Asie ou en Amérique du Nord, mais de créer une véritable filière mini-grid en Afrique avec des opérateurs, des intégrateurs, des investisseurs et des emplois locaux », affirme Paul-François Cattier, directeur du développement économique sur la zone Afrique et Moyen Orient de Schneider Electric.

Avec son programme Accès à l’Energie, en 10 ans le Groupe a déjà installé 700 mini-grids en Afrique, essentiellement dans le domaine de l’électrification rurale, principalement au travers de projet développés par des ONG et financés par des dons.

Depuis 18 mois, sous l’impulsion de la direction du développement durable, le Groupe veut installer une véritable filière industrielle reposant sur des acteurs locaux ayant vocation à construire ou opérer des mini-grids. Ainsi, un premier protocole d’entente a été signé avec l’entreprise nigériane EM-ONE Energy Solutions.

« Cette entreprise a déjà remporté un contrat de 30 mini-grids au Nigeria, pour alimenter des hôpitaux de l’état de Kaduna, et vise également le marché des Universités et de l’électrification rurale. Cet accord porte sur l’aide de Schneider à optimiser les architectures de ces projets, à accompagner le développement d’une plateforme industrielle pour intégrer ces mini-grids en container au Nigeria, et assurer la fabrication sous licence Schneider Electric de ses offres de mini-grids, détaille Paul-François Cattier.

Avec 12 commerciaux, répartis dans douze pays comme le Tchad, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie…, Schneider Electric cherche à identifier des entreprises de ce type, des EPC (Engineering Procurement Construction Company) pour industrialiser localement ses offres comme Villaya Community, un mini-grid conçu pour l’électrification des sites ruraux fournissant des puissances de 7 à 63 kW.

Schneider Electric les conseillera à la fois sur l’installation de leur site industriel et sur les tests des micro-grids. Le Groupe travaille également sur le financement, avec des organismes publics ou privés. Il compte couvrir toute la gamme des besoins avec des puissances allant jusqu’à 500 kW, soit de quoi alimenter une ville de 10 000 habitants, avec ces solutions standardisées, et de 500KW à 20 MW avec des architectures spécifiques pour les villes de plusieurs centaines de milliers d’habitants qui n’ont pas de réseau électrique.

« L’Afrique est au niveau de la Chine il y a quarante ans. En 2050, elle représentera 30% de la population mondiale selon l’ONU et pourrait être dans le top 5 des puissances économiques mondiale d’ici 2050, » explique Paul-François Cattier.

Le potentiel pour l’électrification est énorme, non seulement dans le cadre de l’électrification rurale mais aussi pour les entreprises désireuses de disposer de leur propre réseau d’électricité, fiable, comme les banques et leurs réseaux d’agences, de distributeurs, les usines agroalimentaires, les centres de données ou même les fournisseurs d’électricité, fonctionnant avec des groupes électrogènes, qu’il s’agit d’aider à hybrider leur production avec des minigrids.

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