Aggreko: Les restrictions potentielles en matière d’eau devraient susciter des conversations sur le refroidissement dans le secteur pétrochimique

Après les demandes du ministre de la Transition écologique visant à limiter l’utilisation locale de l’eau en raison de niveaux d’eau souterraine particulièrement bas, un expert de l'industrie des processus met en évidence les conséquences sur les entreprises pétrochimiques qui dépendent des cours d’eau pour les processus de refroidissement*.

Jordi Camanyes, expert sectoriel pour la pétrochimie chez Aggreko Europe ², souligne que cet appel, conjugué à un récent record national de 32 jours sans pluie entre février et mars, nécessite de repenser les stratégies d’achat d’équipement de l’industrie. Plus précisément, alors que le ministre Christophe Béchu a appelé à des restrictions en raison du fait que le pays a connu l’hiver le plus sec depuis 1959, Jordi appelle les usines et les raffineries à explorer des solutions de refroidissement en circuit fermé qui ne prélèvent pas d'eau dans les communautés avoisinantes ³.

« L’eau des cours d’eau est essentielle aux processus de refroidissement dans de nombreuses usines et raffineries. Mais, compte tenu de la situation actuelle des eaux souterraines et des conditions météorologiques extrêmes, c'est une ressource qui se fait de plus en plus rare », explique Jordi. « Comme le ministre préconise de limiter la consommation d’eau afin de répondre à cette préoccupation, le secteur pétrochimique du pays devrait y faire particulièrement attention, en particulier avant les chauds mois d’été.

Par conséquent, les usines et raffineries qui dépendent actuellement des plans d’eau locaux à des fins de refroidissement devraient chercher à ajuster leurs processus en conséquence afin de réduire la consommation d’eau des rivières. En mettant en œuvre des systèmes en circuit fermé qui ne nécessitent pas autant d’utilisation et de refroidissement de l’eau, les usines et les raffineries pourraient contribuer à réduire les problèmes coûteux liés à la sécheresse susceptibles d'entraîner des perturbations et des arrêts du site. »

Comme la pénurie en eau va devenir une préoccupation majeure sur l’ensemble du continent, les organisations pétrochimiques envisagent de plus en plus de stratégies d’approvisionnement en équipements basés sur la location afin de répondre aux incertitudes météorologiques sans pour autant limiter le pouvoir d’achat. Selon Jordi, consulter des fournisseurs temporaires capables de fournir des systèmes de refroidissement en circuit fermé rapidement en réponse à des pénuries d’eau est une première étape essentielle et progressive pour garantir le bon fonctionnement continu d’un site.

« La pression pour faire plus avec moins continue d’affecter tous les secteurs, y compris le secteur de la pétrochimie », conclut-il. « Ainsi, les coûts étant surveillés de si près, l'achat d'un équipement coûteux et permanent pour faire face à un phénomène aussi changeant que la météo peut être déconseillé. »

« En revanche, des options telles que la location auprès de fournisseurs à l’échelle européenne pourraient fournir à ces fabricants le dynamisme dont ils ont besoin pour maintenir la productivité du site. Je conseille donc aux parties prenantes concernées de consulter des experts compétents d’organisations telles qu’Aggreko, qui disposent du savoir-faire et de la portée européennes nécessaires pour répondre à ces préoccupations. »

Pour en savoir plus, cliquez ici.

* French environment minister urges restrictions to avoid water crisis
² Europe Grapples With Specter of Worst Drought in Centuries
³ France eyes 'unprecedented' water curbs after driest winter since 1959

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